Nous continuons donc notre pénible périple californien dans
la maison des gars et je constate tout de suite que Nicolas est absent. Mon
instinct a donc été dans le mille ce jeudi! Suis-je ou ne suis-je pas
impressionnant? (Pas pantoute, je sais
juste compter). Donc, Sébastien vient annoncer qu’un couple partira sur
Catalina Island, aux larges des côtes da la Californie, pour faire je ne sais
quoi. Peut-être mélanger leur propre vinaigrette tomatée? Rencontrer les
portes-paroles de Kraft qui leur feront faire une visite romantique de leur
usine? Peu importe, yéééé. Les gars font tout de suite semblant d’avoir déjà
entendu parler de Catalina Island, qui, au fil du temps, verra son nom prononcé
de plus en plus sarcastiquement, jusqu’à devenir genre « Câtéliiiiiiiiiina
Aïlande ». J’imagine que c’est le genre de blagues qui font rire les
célibataires; c’est facile à faire, quirky et surtout pas trop dur à
comprendre. Donc, Hubert est choisi pour aller goûter aux délices aigres de
Catalina, ce à quoi les autre garçons réagissent à grand coups de « Give
me what you got big mama » et de comportements simiesques. Il choisit
Rousse (Andréanne), et ensuite ça devient confus. Sébastien appelle Hubert
« le Huberator » et c’est tellement poche et prévisible que je me
refuse d’utiliser ce surnom. Puis, Rousse entame une belle chorégraphie de la
victoire, parsemée de mouvements intempestifs des bras et de déhanchement
sauvage, avant de se sacrer sur le ventre sur le tapis du salon pour nager le
crawl.
Les deux tourtes se rendent jusqu’à Newport Beach. Quoi? Je
pensais qu’ils allaient sur l’île de Catelin. Est-ce que ça veut dire qu’ils
vont rencontrer Ryan et Summer? Se rendre à Tijuana, puis quelqu’un fait une
overdose, ou un accident d’auto, ou exerce une vengeance sur la famille de
quelqu’un, ou a une aventure extra-maritale, ou dort dans le genre de méga-gros
cabanon pour le matériel de piscine? Croiseront-t-ils la carrière déchue de Mischa
Barton? Non, ils vont juste prendre le traversier, où Rousse dit :
« Tu m’as emmenée en voyage, je suis contente pour toi! (?) Puis lorsque
l’île est à portée de vue, Rousse répète entièrement ce que Hubert dit.
-Wow!
-Wow!
-Shit!
-Shit!
-C’est donc ben gros!
-C’est donc ben gros!
-C’est genre l’île d’Orléans!
-C’est genre l’île… Verte!
C’est vrai que ça a l’air beau! Comment décrire ce paysage
époustouflant? Je crois que c’est Hubert qui le décrit le mieux :
« Les maisons on dirait la Grèce comme din montagnes un peu avec les
roches pis toute ». C’est pas une blague, c’est mot pour mot. Leur
activité romantique consiste à se promener dans une petite voiturette de golf
dans les rues de l’île, les chanceux.
Pendant qu’ils font ça, on rejoint Nicolas et Laurie en
voyage! Une musique orientale est présente pour indiquer aux ménagères qu’ils
sont dans une place exotique. C’est la Corée! Au plus profond de moi j’ai prié,
prié, prié pour que ce soit la Corée du Nord, qu’ils se fassent arrêter pour
espionnage au profit de l’Amérique et exécutés sur la place publique. Je
n’aurai pas cette chance, ils sont à Séoul. Doublement dommage, ce n’est pas
assez difficile à dire pour que Laurie nous fassent rire. Par contre, c’est le
fun pour Laurie, parce que quelqu’un va enfin pouvoir lui dire qu’est-ce que
son tattoo dans le cou veut dire! Mes paris sont sur « Geisha
bénévole », « vent sacré du Mont Fujiyama avec des grosses
boules », ou encore « Je sus libre é forte come une roze ». Oui,
je pense fortement que même sur son tattoo en caractères chinois y’a des fautes
de français.
« J’aime mieux être en Corée qu’en Islande ou en
Australie », affirme Nicolas. Ah ta yeule. Si t’étais parti l’autre
semaine d’après t’aurais surement dit que tu préfères ben plus être à
Neufchâtel qu’en Corée. Quel mangeux de marde. Aujourd’hui, il compétitionne
avec les plus grand douchebags de ce monde, ayant mis sa belle calotte à l’envers
pis sa veste pas de manche avec rien en dessous. « L’air est un peu
différent du Canada » nous explique-t-il. Hé ben! Après avoir reçu le
grand prix de la course Destination Monde pour son reportage de qualité,
Nicolas et Laurie se promènent dans les rues, jusqu’à un marché public
« typiquement coréen », parce que
« dans ce marché-là, tous les kiosques sont collés ». Si vous avez déjà écouté l’émission
américaine « The Amazing Race », où les participants voient leur lot
de marchés publics, il y a une chose que vous avez appris : quand on dit
« marché public typiquement X », c’est veut juste dire « un
marché public, dans le pays X ». Le
concept est assez universel. C’est dépaysant parce qu’on en a pas beaucoup au
Québec, mais reste que tu peux juste écouter « Des kiwis et des
hommes » le matin pis tu vas voir que c’est pas excessivement différent. Par
contre, on a le marché aux puces Jean-Talon que je qualifierais de
« typiquement québécois » Bref, les dirigeants de l’émission ont
donné de l’argent de poche aux candidats et Nicolas décide d’utiliser le sien
pour s’acheter la chose la plus weird à manger, et son regard s’arrête sur une
oreille de cochon. C’est dommage, parce que y’avait toute la face qu’il aurait
pu choisir, mais il a pris l’oreille, tandis qu’il aurait pu en acheter au
Québec (dans toute bonne animalerie). Laurie n’en veut pas parce que « on
ne sait pas ce qu’elle [la vendeuse] a fait avec le cochon ». Qu’elle est
donc cute! Quelque chose en moi me dit qu’elle a passé son voyage à se demander
si ce qu’elle mangeait n’était pas du chien au lieu du poulet, ou encore
pourquoi ils n’avaient pas encore croisé de rizière où des habitants coiffés de
chapeaux triangulaires travaillent d’arrache-pied, ne prenant que de courtes
pauses pour chanter « Si j’étais chinois » accompagnés au xylophone
et aux claves. Après une bouchée de son oreille de cochon et un sourire forcé,
Nicolas sacre le tout aux poubelles. Ils vont ensuite rencontrer des gardes,
probablement typiquement coréen, postés devant un château.
-C’est hot comment qui sont habillés, han?
-Moi j’aime son pinch, réplique la rutillante Laurie, grande
appréciatrice des belles choses de la vie.
Nicolas prend tout de suite pour acquis que c’est Buckingham
Palace et décide de faire des niaiseries avec lui, parce que le garde doit
rester immobile, han? Au moment où Nicolas fait mine de l’étrangler, j’aurais
tant aimé que le garde se retourne et lui dise l’équivalent coréen de
« Eille là ça va faire calisse ». Mais non. À la place les amoureux
sont entraînés jusqu’à une porte dérobée, où j’ai espéré que le gouvernement
coréen donne à Nicolas une volée tant méritée, loin des yeux du public. Non, à
la place, ils ont dû se costumer en garde, ce qui a déçu Laurie puisqu’elle
n’avait plus l’opportunité de maudire ses seins au visage du premier coréen
venu. Les tops de Laurie sont une délicieuse prouesse de la physique : ils
réussissent à maintenir les deux bêtes en place, mais à peine. Juste assez pour
dire qu’elle n’est pas topless, mais tellement sur la limite que le message
envoyé c’est « Pas de mouvements brusques, sinon risques de contusions si
vous êtes trop proches quand le top explosera ». Serré comme ça, je
m’attends toujours à ce que l’on puisse lire la température directement sur le
nipple, mais cette fille-là n’est jamais sur les pines, ce à quoi je conclus 1)
elle est immunisée au froid en plus d’être immunisée au ridicule ou 2) quand
ils lui ont posé de nouveaux seins, ils en ont profité pour faire l’ablation
des mamelons parce que clairement aucun enfant ne boira à partir de ça. Cacher
ces seins extraordinaires, c’est une perte pour tout le continent asiatique. Le
but du déguisement était de défiler devant tout le monde jusqu’aux devants du
château de tantôt, puis de faire une cérémonie qu’absolument aucun coréen
présent n’aurait probablement qualifié de typiquement coréen. C’était comme si,
dans le Vieux Québec, on habillait des touristes japonais en indien, qu’on les
faisait parader dans les rues pis ensuite qu’ils devaient faire une danse
rituelle pour attirer les faveurs de la grande déesse-carcajou sur la saison
des courges. On regarderait, oui, mais pour se foutre de leur gueule, et non
pas parce qu’on est touché que ces étrangers honorent nos traditions
ancestrales.
Mais Laurie n’est pas de cet avis. « C’est comme si on
faisait leur journée! ». Non, je ne crois pas, non. Là là, on va régler
quelque chose une fois pour toute. Si tu vas visiter le monde et que tu te
considères comme le cadeau que Dieu envoie aux pauvres peuplades indigènes, t’es
définitivement une personne avec 100% plus de préjugés que tu pourrais le
croire. « Écoute, c’était tellement enrichissant! Je suis allé construire
une école pendant toute une journée, genre à partir de 6h00 le matin jusqu’à
17h00! Les habitants pleuraient presque! Pis après ça on est allé jouer au
soccer avec des jeunes du village, si tu avais vu le bonheur dans leurs yeux!
Ils étaient tellement contents d’avoir du monde avec qui jouer, ils arrêtaient
pas de nous dire merci! » Qu’est-ce que tu t’imagines? S’ils laissent
n’importe quel étudiant du secondaire faire cette tâche-là, pense-tu que c’est
ben important? Sont pas plus fous que nous autre, ils veulent pas que des épais
leur construisent une école tout croche. Je suis sûr qu’ils ont été super
content, cette journée-là, que tu barouettes des briques pis que tu laves les
châssis, mais t’as surement pas laissé le souvenir indélébile que tu penses
avoir laissé. Pis bien sûr, sans toi, les enfants seraient juste restés assis,
à regarder leur ballon de soccer en se demandant quoi faire avec, han? Pour une
journée de travail pis une semaine de condescendance ça valait quasiment pas la
peine pour eux de t’héberger pis te nourrir. Si tu t’imagines que tu leur a
donné un bref instant de bonheur avant de retourner dans ton pays et qu’eux
retournent à jamais à leur quotidien
sombre à se fabriquer des tipis en crottes de bouc, je pense que tu es
définitivement passé à côté de l’objectif de ton voyage « humanitaire ».
C’est l’équivalent de dire « Ma dernière journée à Cayo Coco, j’ai laissé
un savon Ivory pis toutes les cennes qui me restait à la femme de chambre du
Holiday Inn. C’est pauvre pauvre pauvre là-bas, hein, alors je pense bien avoir
fait sa journée ». Laurie a-t-elle apporté des produits d’hygiène aux
employés de l’hôtel? Nous ne le saurons jamais! (Probablement.)
Bon, après ça, ils vont poser un cadenas après un mur pour
que leur amour reste scellé à jamais. « Les cadenas ensemble, ça fait
comme une architecture ». Merci Laurie.
On retourne à Catalina Island, où il n’y a toujours pas
trace de vinaigrette. Décevant. Après un daïkiri aux fraises et 20 onces de
bière (c’est juste ce qu’ils nous ont montré à la caméra), Rousse et Hubert
vont faire du trekking sous-marin, et Hubert se présente à l’instructeur comme
« Youbeurte ». Haaaa! Ça j’aime ça ce surnom-là! Du trekking
sous-marin c’est comme de la plongée mais beaucoup moins compliqué pis aussi le
fun si tu veux pas aller très loin du bateau. Y’a juste un casque à mettre, qui
est relié aux réserves d’oxygène du bateau, pis tu trotte dans le fond de
l’eau. Rousse et Youbert bumpe leur casques ensemble, et avec ça on a le
premier baiser de la saison 2012 de OD! Je n’en attendais pas moins d’eux.
Cette trève est de courte durée parce que maintenant c’est
une autre scène en Corée. Les tourtes visitent un village, vous l’aurez deviné,
« typiquement coréen ». Ils croisent un groupe de jeunes enfants, et
Nicolas va s’asseoir en face d’eux. Laurie nous explique que c’est parce qu’il
est blagueur, mais aussi malcommode. Laurie! Elle ne manque jamais d’occasion
de nous montrer que oui, elle a été acceptée à l’université en enseignement du
français. Ils lui ont demandé de dire des synonymes dans l’examen d’admission,
et elle a réussi cette épreuve la main levée, qui comme tout le monde sait, est
un synonyme de haut la main. Non? Bon. Nicolas fait faire des
« aaah-oouuuuum » aux enfants, parce que rien n’est plus
attendrissant que de rire de la culture du monde directement dans leur face. Suite
à tant d’ouverture interculturelle, quelque part, une rencontre des délégués de
l’ONU des pays d’Asie concluaient que leur première impression des occidentaux
était fausse : ce sont des gens ouverts aux différences, prêts à apprendre
et à essayer de nouvelles choses, et surtout, sans préjugés comme quoi ils sont
supérieurs aux autres cultures. Ce sont deux québécois qui leur ont fait voir
la vérité. Une larme coule, le fantôme de Thérèse Casgrain réapparaît pour leur
dire : « Je vous comprends donc, moi c’était la semaine passée qu’ils
m’ont ouvert les yeux », tout le monde rit, c’est le bonheur.
Laurie est aussi mal à l’aise que nous et reste debout
derrière son homme. Peut-être aussi que ces vêtements ne sont pas faits pour
s’asseoir si on ne veut pas flasher ses boobs aux mineurs. Ensuite, ils vont
dans une autre maison où ils reçoivent du thé et une biscotte. De retour à
l’hôtel, Nicolas prend un moment pour dire ENCORE à quel point il est rendu
vieux et mature (27 ans bientôt!) et qu’il ne veut rien savoir d’une fille, il
veut une femme. Son choix est tombé sur Laurie, 21 ans, pour des raisons fort
obscures. Nicolas est comme un fromage qui vieillit, mais il ne s’améliore pas
avec le temps. En fait, plus le temps passe et plus il me tape sur les nerfs.
Or, plus notre morceau de Gouda se plaint ne pas vouloir d’une fille qui manque
de maturité, plus à la maison, les filles agissent comme des gamines dans un
party pyjama. À chaque fois qu’il le dit, elles perdent 2 ans de maturité. Bon,
là, Laurie embrasse son beau Gouda, parce que « après des beaux moments
comme ça, donner des becs sur les joues comme si on était des amis, ben oui on
est des amis là, mais tsé… Ça méritais des becs sur la bouche.» Attention
ma belle, c’est une pente glissante ça. Ça commence de même, pis ça finit par :
« Ben là! Y’avait payé le resto! Pis c’était le Pacini! Un beau resto
cher, là, en plus! J’avais comme pas vraiment le choix de lui faire une pipe
dans le taxi! »
À la maison, Rousse et Youbert reviennent de Catalina Island
sans même avoir mangé une salade. Rousse
revient en gambadant, comme à son habitude, et on commence déjà à voir la
transformation des filles. Ça crie « Wouhou!! », ça veut se coucher
tard pour se raconter des potins pis se pratiquer à frencher sur le dos de leur
main.
La prochaine activité prévue par la production est une
activité d’écriture et de poésie. Comme il a de la misère à finir une phrase
sur deux, il faut trouver quelque chose pour occuper Alex pendant que les
grands travaillent. Quel serait l’activité la plus vedge et la moins exigeante
possible qui pourrait l’occuper pour toute la journée? Sébastien Benoît vient
présenter la toute nouvelle moto de l’amour! J’espère qu’elle était en location
car il est probablement le seul à avoir son permis de moto. Alex est tout
content comme un enfant devant son premier bicycle à pédales. « Ayoye! Y’a
combien de vitesse? C’est-tu une couleur qui va vite?» Suite à quoi il va
inviter Erika à partir avec lui pour une balade, et part à la recherche d’une
canette de pepsi pour coincer sur la roue arrière pour faire de bruit. Plus
tard, ils iront s’installer devant le dépanneur californien le plus proche, à
regarder les autos passer, en entrant de temps en temps s’acheter un Mr Freeze
pour manger dehors. Arrivés dans une halte routière, probablement après un
pipi, les amoureux s’installent sur un petit rebord de pierre, Erika entre les
jambes d’Alex. « Tout est fait pour que ce soit romantique », dit
Erika. Ils discutent d’affaires, ça m’intéresse pas. Allons voir de quoi jasent
les adultes.
Bon, les trois gars restants, soit Alexandre, Youbert et
Mathieu, doivent écrire une lettre de maximum 100 mots, anonyme, pour inviter
une fille dans la maison de l’amour. Pour l’occasion, Youbert a revêtu ses plus
belles shorts en coton corail, mais malheureusement on sait tous qu’il n’a
aucune chance. Les lettres sont étrangement toutes pareils, et tous les gars
ont choisi LNI. Apparemment, ils avaient oublié cette fille-là et essaie de se
reprendre avant la fin de la semaine. Sébastien va lire les lettres au filles,
qui sont ben correctes avec le fait que ce sont des lettres qui leur sont
adressées, mais quand elles apprennent que ce sont des lettres D’AMOUR, elles
sont toutes surprises et confuses. Amour? À Occupation Double? Qui l’eut cru?
Bon, Mathieu gagne, et il a le droit à un gros 20minutes de maison de l’amour, qui
va un peu comme suit :
« Tsé, les gars,
on trouve que t’es partie bas mais t’arrêtes pas de monter. J’me disais, cette
fille-là, il faut que je la connaisse plus. On se connait pas assez! Je me dis
qu’il faudrait se connaître! J’aimerais ça apprendre à te connaître. Faudrait
faire des activités ensemble. Tsé, pour se connaître. Il faudrait vraiment que
tu me parles de toi. En tant que personne. Parce qu’on se connaît pas. Les gars
y disent, LNI est vraiment sharp, mais ils aimeraient ça te connaître. Tu fais
juste monter sérieux. Parle-moi de toi. Laurie est probablement en danger cette
semaine. Parle-moi de toi! J’aimerais ça te connaître. Bon ben c’est le temps
qu’on avait. »
Sur ce, ils se font un ti-bec sur la joue, LNI repart avec
la bouteille de vin, pis c’est ça qui est ça. Conclusion de Mathieu : « LNI
est sharp pis est rien d’autre ». Je ne sais pas si c’est un compliment
parce que je sais pas ce que ça veut dire. Alex revient à la maison à ce
moment, Alexandre lui demande « Pis, les roues ont-tu crié » avec un
ton tellement sarcastique que c’est clair qu’en dedans de lui il le trouve
aussi un peu niais. Combiné au fait que juste après il remettent en scène leur
rencontre à la halte-routière avec Alexandre dans le rôle de Erika, regardant
Alex avec des étoiles dans les yeux, on ne peut pas faire autrement que
souhaiter le mieux pour ce gars-là. Pendant ce temps, chez les filles, Erika
revient dans l’indifférence parce que les filles sont en train de se faire des
lulus pis du karaoké sur les chansons préférées. Bientôt elles vont se dire
quel Backstreet Boys elles préfèrent, et tisser des bracelets de l’amitié,
alors elles n’ont pas le temps d’écouter l’histoire plate de Erika, qui les
regardent toujours avec des yeux trop intenses. Les filles sont tellement
crinqués, c’est difficile de ne pas croire que quelque chose n’a pas été
rajouté à leur eau. Ça crie, ça jacasse, ça saute partout. Rousse et Sarah
mènent le bal, bien entendu.
C’est le temps du party! La semaine dernière le thème était
les couleurs vives, donc cette semaine c’est noir et blanc. Ça en prend pas
gros pour les amuser. Ce qui est l’fun, c’est que peu importe quel est le thème
de la semaine, les candidats sont pas trop dépaysés parce que c’est toujours
dans la maison des filles ET ça a toujours l’air cheap. Là on a de longues
séquences pour souligner la tension amoureuse entre les candidats, mais j’ai pas
le courage de tout décrire. Dans l’ordre : Mathieu est jaloux d’Alexandre,
Alexandre est jaloux de Mathieu, Roxane est jalouse de Sarah, Sarah est jalouse
de Roxane. À travers ça, Youbert ayant revêtu ses plus belles lunettes sans
vitre (pour montrer qu’il est pas juste un beau body, tsé) explique à Rousse qu’il
l’embrassera seulement à l’apogée de son désir. C’est bien dit, mais ça passe
10 000 pieds au-dessus de la tête de Rousse parce qu’elle est encore saoule
et fait juste rire de lui en jouant dans ses cheveux. Pendant ce temps, Alexandre
se fait passer au tordeur, parce que Roxane et Sarah veulent savoir qui l’intéresse
le plus. Il nous fait des belles grimaces à la caméra pour nous montrer qu’il
est dans la marde. Ce qui ressort de la discussion, c’est que LNI et Laurie
sont en danger cette semaine. Les gars sont pas séduits par LNI parce qu’ils la
connaissent pas assez, et ne sont pas séduits par Laurie parce qu’ils la
connaissent trop. Sur ces entrefaites, cette dernière revient, accompagnée de
son Gouda adoré. Sébastien Benoît propose qu’un couple continue dans la maison
de l’amour, et Gouda, sentant qu’il pourra foutre la marde dans le triangle
amoureux, propose Alexandre et Roxane. Ils partent, Sarah est fru, et Laurie
saute sur l’occasion. « T’aurais aimé ça y aller à sa place, han, regarde
toi la face ». Bitch.
Dans la maison de l’amour, Roxane explique à Alexandre qu’il
devra bientôt choisir, et le gars est écœuré de cette conversation-là. On
dirait qu’il va pleurer. Roxane parle encore de ses fesses, qui sont ses apparemment
ses atouts dans la longue lutte Roxane-Sarah, ça et leur envie mutuelle de « se
manger la face ». Au party, Youbert et Laurie se coupent la parole
mutuellement pendant quelques minutes ou Youbert réussit (peut-être) à passer
le point qu’elle doit arrêter de parler d’elle pis agir. Le party finit enfin
et chacun retourne dans sa maison respective. Les gars en profitent pour
annoncer à Gouda que c’est Laurie qui, dans leurs termes, décalisse. Personne,
à part lui, n’est attiré par elle. 4 contre 1 ça me semble assez clair comme
vote, mais Gouda réussit à les convaincre que comme ils sont 5 et qu’il y a 6
filles, chacun devrait en sauver une, et celle qui reste est éliminée. Je
comprends pas qu’ils soient d’accord, mais ils le sont. Mathieu promet de
sauver LNI, ce qui veut dire que Alexandre aura à trancher entre Sarah et Roxane.
OMG! Est-ce vrai? Paroxysme de tension! Évidemment, c’est pas exactement comme
ça que ça se passe…
Le souper d’élimination est plate, Gouda explique que ça
devient difficile d’éliminer les filles. Bon, c’est sûr que si lui était pas
là, ça serait super facile, mais là n’est pas la question. Sébastien Benoit
sort son enveloppe noire qui dit que quatre gars pourront voter. Dans ma tête
je me dis : crime, faites pas voter Gouda, choisissez tous Laurie pis vous
allez être content, mais c’est Alex qui ne votera pas. Bon. Là, tout devient
compliqué, parce que au lieu de chaque gars choisit une fille pis la tout-seule
s’en va, c’est plutôt Youbert sauve une fille, Youbert sauve une fille pour
Alex, Gouda sauve une fille et Mathieu sauve une fille. Alexandre sauve
personne pantoute, ils redonnent les deux filles restantes à Alex pis il va
choisir celle qui s’en va pour de bon. Pourquoi? Ils ont pas fait choisir Erika
et Roxane la semaine dernière! C’est quoi cette marde-là! Je pensais qu’Alex
avait pas son mot à dire? Pourquoi il peut sauver deux filles? C’est compliqué pour
rien pis niaiseux pis c’est LNI qui part. Tout le monde était ben d'accord pour dire qu'elle était sharp, et peu importe ce que ça veut dire, ils l'ont dit souvent aujourd'hui. Au lieu de la sauver, Mathieu a sauvé
Sarah. Il aurait dû bien écouter quand Sarah lui a sorti un speech intitulé « Ton
chien est mort mon grand » pendant le party, mais en éliminant LNI,
clairement attirée par lui, il vient de signer son départ la semaine prochaine.
Oups! C’est Alex, avec son intonation de matante et son texte appris par cœur,
qui délivre la nouvelle, et LNI le prend assez mal. Au revoir, chère LNI.
Robert Gravel te salue.
J’espère juste qu’on aura une autre élimination de filles la
semaine prochaine pour que la marde pogne, sinon Gouda et Laurie pourraient se
rendre vraiment loin avec ce système de vote-là. Vous ennuierez-vous d’LNI?
Auront-on du voler les passeports de Laurie et Gouda pendant qu’ils se
frenchaient et ainsi en être débarrassés? Dites-moi ce que vous en pensez et
bonne soirée!
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