mardi 9 octobre 2012

Émission du 8 octobre 2012: “Appelle le 1-800-PRENDS-MOI!”



Êtes-vous entrés dans une animalerie ces derniers temps? Sans conteste, une visite à l’animalerie est une activité amusante pour toute la famille, petits et grands. Bien moins cher que le zoo et surtout plus répandu, on peut facilement emmener junior voir des petits animaux, parfois même les toucher si la vendeuse est fine. Certes pas très exotiques, mais en bas de genre 6 ans ça fait pas une mautadite différence. L’animalerie a comme avantage que si ton flo est tanné après 20 minutes, tu t’en va, ça t’as pas coûté 30$ et deux heures d’auto. À cet âge-là une journée au zoo c’est juste long, ils se lassent facilement, et n’ont pas encore la perspective nécessaire pour comprendre que la mygale des Îles Galapagos qu’ils ont sous le nez est une espèce rare et exceptionnellement intéressante. Fera-t-elle des bruits inusités, répétera-t-elle mes mots, ira-t-elle chercher la balle? M’ « entertainera »-t-elle d’une quelconque façon? Non? Next. Occupation Double est étrangement comme une animalerie. On y retrouve les mêmes pensionnaires : il y le petit chiot aux yeux tendres, joueur, blagueur et fébrile, au poil roux ou noir. On retrouve bien sur une chatte qui, bien qu’assez jeune, a déjà atteint sa maturité sexuelle et, en pleines chaleurs, affiche son postérieur au premier manant venu. Il y a l’autre chien qui, lorsqu’il est sorti de sa cage, te suis dans tout le magasin comme si tu étais la chose la plus importante au monde pour eux, et dont tu crève le cœur lorsque tu repars inévitablement sans l’avoir choisi. Et il y a bien sur le genre de lézard louche, dans son coin de cage, que tu dois chercher parce qu’au début tu penses que son terrarium est vide. Mais voilà : si tu ne m’intéresse pas, les chances sont assez fortes pour que j’en prenne un autre. Remue, distingue-toi! Et maintenant, commençons.



On retrouve nos gentils célibataires où nous les avons laissés hier, c’est-à-dire en plein départ de Simon. Les garçons saluent son départ, et on voit qu’il sont touchés. Même Hubert le dit : « On s’attache à ces petites bêtes-là». Je vous l’avais dit! Même chose que dans une animalerie. Ça a même pas pris 1 minute que Hubert est de mon bord! Bon, là ils nous expliquent pourquoi la semaine dernière ils ont accroché les bobettes de Michaël sur sa photo : c’est parce qu’ils se sont fait un petit rituel. Ça consiste à accrocher un morceau de linge du gars parti sur un cintre, qu’ils font monter grâce à un complexe système de poulies qui leur a surement pris une journée au complet. Je me demande ce qu’ils ont dit à la production. « On peut-tu avoir une dizaine de poulies, pour pouvoir accrocher du linge au mur, pis surtout parce que s’emmerde? ». Pendant qu’un gars lève le beau wifebeater gris de Simon au plafond, les autres sont en position de garde-à-vous, avec des airs beaucoup trop solennels. Je pensais que serait plus convivial mais vraiment pas. Hubert nous explique qu’ils font un mélange de temple de la renommée et d’armée, « c’est toutes les choses qu’on trouve cool ». Faux! Si vous aviez incorporé tous les éléments que vous trouvez cool, il y aurait une place de choix dans votre rituel pour les seins, les pets et les poids libres. Vous en voulez un rituel? Faites des moulages de vos testicules en plâtre de Paris, pis quand le gars s’en va, y’a le droit soit de les détruire avec l’objet de son choix, ou de les utiliser pour tea-bagger Nicolas, au choix.

 Une fois Simon parti pour de bon pour se trouver une sage-femme au Québec  qui va accepter de l’accoucher dans son spa, Sébastien le lutin retontit, et c’est l’heure de la plogue de la journée! Voyez-vous, La Petite Bretonne offre un voyage à je ne sais plus trop quel piste de course pour aller voir du pace car. Mes deux premiers « Euh… quoi? » de la soirée : Alexandre Tagliani est le porte-parole de La Petite Bretonne. Euh… quoi? Est-il amateur de petits déjeuners complets, emmène-t-il avec lui des minis croissants peu importe où il compétitionne? Dieu seul le sait. Ensuite, pour annoncer qui y va, Sébastien fait un mime pas mal trop long de moto impliquant tout son corps, et crie « Je pars mon moteur pour… Roxane! ». Euh… quoi? Je pense que le coquet animateur est un peu trop dynamique pour ce genre d’émission.



Toujours est-il que Roxane et  Alex, le mastodonte à la personnalité hypotrophiée, s’en vont voir des chars. Yé. Ils sont accueillis par une femme se présentant comme « Isabelle, la petite bretonne ». Ah c’est elle ça! Dans mes souvenirs Bécassine avait pas de bouche mais celle-là semble entière. De plus, elle a troqué son napperon de dentelle sur la tête pour une casquette. Une chose est sûre : l’artiste qui a fait le logo de La Petite Bretonne est pas très observateur, ça ne lui ressemble pas du tout. Nos deux comparses ont la chance d’aller faire un tour de pace care avant la course, et si Alex est vraiment impressionné, Roxane en a vraiment rien à foutre. Le gars est genre « YEAH, WOO-HOO, COME ON! » pis c’est tout juste si elle regarde pas sa montre. Par contre, 30 secondes plus tard elle voit passer des avions et se met à sauter sur place et applaudir. Ne pas chercher à la comprendre, Philippe, tu te fais du mal. Elle est encore plus impressionnée lorsqu’elle voit TAG!!! Qui soit dit en passant à l’air beaucoup plus vieux que ce qu’on dirait en regardant ses annonces de Genacol. Il leur montre toute sorte d’affaires dans son garage, et laisse même Roxane s’installer dans sa voiture, en précisant qu’il laisse rarement quelqu’un avoir cet honneur. Alex est trop gros. Tu vois ben que ça sers pas tout le temps dans la vie, des muscles! Fier de ma victoire sur les candidats masculins d’OD (moi, je serais embarqué sur un osti de temps dans le char à Tagliani!), je reprends mon visionnement, plus serein.

Alex est content d’avoir pu passer beaucoup de temps avec Roxane, parce que « elle était belle ». Merci beaucoup, mon ptit Nelligan toué! Et pour couronner le tout, Alexandre Tagliani est en première position! Mais alors qu’ils regardent la course, la musique dramatique pars. Oh non! Son moteur a sauté. Roxane pleure un petit peu, mais tu sais quoi la grande? Moi je te blâme toi. C’est clair que t’as touché à quelque chose en t’assoyant dans son auto, ou juste accroché avec tes courbes incontrôlées. Conclusion : quand vous rencontrez une personnalité du sport, mesdames, rangez-vous attributs pour qu’il se concentre sur la compétition.



À la maison, les candidates doivent faire une infopub pour inviter le garçon de leur choix à passer une heure complètement libres avec eux. La production les a bien averties que ce qu’ils peuvent faire dans leur heure c’est de la piscine ou du bronzage, parce que sinon on pète le budget! C’est Laurie commence en lisant ses cartrons et en s’enfargeant à toutes les 5 mots. Enseignante de français. J’ai l’impression qu’on le dit jamais assez. Ensuite, Rousse(Andréanne) fais semblant d’être une psychologue qui écoutera les problèmes de Hubert, et lui propose de laisser le vent lui caresser les cheveux. Très drôle, les gars l’ont beaucoup apprécié. Ensuite, c’est Sarah, et je dois dire que je suis surpris. J’ai pas été très fin avec Sarah à date et aujourd’hui elle fait vraiment quelque chose de drôle, elle change de caméra pour amplifier l’effet dramatique, son ton de voix est à mourir. « Tu pourras me griller le corps, me faire manger un hot-dog. Appelle, au 1-800-PRENDS-MOI ! » Moi j’aurais choisi ça mais les gars ne sont pas du même avis. La suivante c’est Érika, qui a opté pour le genre d’infopub qui ne sont diffusées que quand les enfants sont couchés. « Je te ferai vivre des sensations de rêves, la chaleur sera au rendez-vous… » Malheureusement elle n’est pas ce qu’on pourrait qualifier de dynamique ou d’intéressante. Elle a plus l’air de décrire des symptômes : « Tu vivras différentes sensations allant de la nausée aux ballonnements, en passant par de l’irritation aux articulations et de la fièvre. La chaleur sera présente au site de la lésion si je me fie à mon textbook». Enfin, LNI (Elèni) nous donne probablement la deuxième meilleure performance après Sarah (vu que ce sont les deux qui n’ont pas eu besoin de lire leurs cartrons) et les gars sont vraiment surpris qu’une fille qui a fait un DEC en théâtre soit bonne en  art dramatique.

Finalement c’est Rousse qui gagne. Bravo. Hubert met son plus beau châle rose sur sa tête pour aller la rejoindre dans la piscine, et ils abordent le faux départ de la jeune fille. Dans ma tête, je soupire de soulagement, parce qu’enfin ils vont pouvoir régler l’osti de problème cave qui a fait dégénérer Laurie l’autre jour. Ils parlent d’ailleurs de ce véritable prix Goncourt sur deux pattes, et Hubert dit à Rousse qu’il a pu connaître un peu plus Laurie ces derniers jours, et il n’aime pas ça. Je rigole dans mon salon parce que c’est exactement comme ça que le Québec entier ressent. Bon, ils ont un beau petit moment sweet parce que Rousse le challenge et il aime ça, et les deux veulent se marier un jour et Hubert veut être aussi en amour que ses parents à son âge, toute le kit toué.

C’est maintenant le tour des gars de se ridiculiser. Sébastien vient les voir et nous dit qu’il est passé dans la maison de l’amour et qu’ils ont enfin installé un lit! Y’était temps en crisse, ça fait trois semaines que c’est commencé! Je n’étais pas si loin avec mon idée de « 1½ de l’amour » ou de « pièce avec un divan de l’amour », finalement. Pour gagner une nuit dans la maison de l’amour, les gars doivent repasser une entrevue auprès des filles, qui ont revêtu pour l’occasion leurs plus belles tenues de secrétaires cochonnes. Dès qu’on leur dit ça, les filles réagissent : ouuuuuuuh, c’est dangereux! Je sais pas vraiment ce qui est dangereux. Le lit est à moitié posé? Y’a un lustre en cristal au dessus du lit, pis il tient juste avec deux vis un peu folles? Sarah est de mon avis et dit qu’elle ne trouve pas que c’est dangereux, et la spontanée Laurie réplique : « Hé calisse tu me niaises-tu? ». Pleine de tact, elle rajoute que les gars vont tous la choisir parce qu’ils pensent qu’elle va frencher. Laurie, ils n’auraient pas tort, c’est justement ce que t’as dit à Sarah quand elle est revenue de voyage, que peu importe le gars t’aurais frenché pareil!

-« Non, j’frenche pas moi, non! »  nous dit Laurie, et le Québec en reste abassourdi.
-« Tu frenches pas mais tu touches par exemple. » réplique Érika, et le Québec rigole bien et conclut d’un commun accord que c’est vrai qu’elle a l’air d’une charrue.



Dans la maison des gars, Nicolas annonce qu’il ne choisira pas Laurie pour la maison de l’amour, et tous s’entendent pour dire que ça va être le Vietnam. Les gars défilent, dans l’ordre Mathieu adopte la tactique du lézard dull qui a si bien servi à Simon, Nicolas récite un ptit poème quétaine et lorsque les filles lui demandent s’il prévoit des rapprochements, il répond oui et non, ce qui les choque toutes. Hubert passe après en disant qu’il veut parler et mettre des choses au clair avec Rousse. Laurie se mets donc à capoter encore une fois pour rien, mais Sarah lui sort l’équivalent poli de « Bitch calm the fuck down » pis ça finit là. On peut voir que Sarah est pu capable de vivre avec l’osti de folle, et on ne peut que lui donner raison sur tous les points. Être une de ces filles-là je l’aurais déjà frappé, ou plus probablement, j’aurais pris des moyens passifs-agressifs pour me venger. Ouin, ça me ressemble pas mal plus ça. Bref, on finit avec Alexandre qui dit qu’il dort comme un petit chat. Lorsque les filles lui demande s’il prévoit des rapprochements, il dit oui, qu’ils vont probablement dormir en cuillère, pis lui quand il se colle il ronronne. Y’a 5 minutes Nicolas a dit quelque chose de bien moins clair que ça et elles ont été outrées, mais là c’est Alexandre pis y’est drôle, donc ça passe. Ben coudonc. Comme quoi les filles préfèrent les petits chats cutes et drôles aux gros chats qui ont atteint leur maturité et se cherchent une compagne pour les accompagner au bingo de la paroisse pis pour se partager un journal devant leur café au Tim Hortons le samedi matin.

Finalement, les gars ont tous choisi une fille différente pour potentiellement aller dans la maison de l’amour, sauf Laurie. Et là elle est en crisse. Oups, non, désolé, elle a dit « Chu en tabarnak », ce qui n’est pas le même juron, vous en conviendrez. Nicolas a choisit Érika à la place, et Laurie est dans le toupet de la jeune infirmière. « Pourquoi y t’as choisie? Y savait que y’aurait pas de rapprochements avec toi, voyons!  Y’a pas été wise…. J’peux pas brasser (?)… Faut que t’écoutes ton cœur pis tes sentiments dans la vie, pis si il avait voulu passer du temps d’amoureux dans la maison de l’amour y’aurait du me choisir ». Regarde ben, la grande : tu peux pas dire que tu feras rien, pis après, quand personne te choisit, dire que finalement t’aurais probablement tout fait. C’est d’même qu’on devient une charrue de compétition.

Mathieu peut-il renverser la vapeur et réveiller son petit lézard avant la prochaine élimination de gars (hum… finalement ça sonne vraiment dirty cette phrase-là…)? Devrais-je aborder le fait que le père de Laurie est un ancien motard en attente de procès pour 22 meurtres? Dites-moi ce que vous en pensez et bonne soirée!

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