Êtes-vous entrés dans une animalerie ces derniers temps? Sans
conteste, une visite à l’animalerie est une activité amusante pour toute la
famille, petits et grands. Bien moins cher que le zoo et surtout plus répandu,
on peut facilement emmener junior voir des petits animaux, parfois même les
toucher si la vendeuse est fine. Certes pas très exotiques, mais en bas de
genre 6 ans ça fait pas une mautadite différence. L’animalerie a comme avantage
que si ton flo est tanné après 20 minutes, tu t’en va, ça t’as pas coûté 30$ et
deux heures d’auto. À cet âge-là une journée au zoo c’est juste long, ils se
lassent facilement, et n’ont pas encore la perspective nécessaire pour
comprendre que la mygale des Îles Galapagos qu’ils ont sous le nez est une
espèce rare et exceptionnellement intéressante. Fera-t-elle des bruits inusités,
répétera-t-elle mes mots, ira-t-elle chercher la balle? M’ « entertainera »-t-elle
d’une quelconque façon? Non? Next. Occupation Double est étrangement comme une
animalerie. On y retrouve les mêmes pensionnaires : il y le petit chiot
aux yeux tendres, joueur, blagueur et fébrile, au poil roux ou noir. On
retrouve bien sur une chatte qui, bien qu’assez jeune, a déjà atteint sa
maturité sexuelle et, en pleines chaleurs, affiche son postérieur au premier
manant venu. Il y a l’autre chien qui, lorsqu’il est sorti de sa cage, te suis
dans tout le magasin comme si tu étais la chose la plus importante au monde
pour eux, et dont tu crève le cœur lorsque tu repars inévitablement sans l’avoir
choisi. Et il y a bien sur le genre de lézard louche, dans son coin de cage,
que tu dois chercher parce qu’au début tu penses que son terrarium est vide.
Mais voilà : si tu ne m’intéresse pas, les chances sont assez fortes pour
que j’en prenne un autre. Remue, distingue-toi! Et maintenant, commençons.
On retrouve nos gentils célibataires où nous les avons
laissés hier, c’est-à-dire en plein départ de Simon. Les garçons saluent son
départ, et on voit qu’il sont touchés. Même Hubert le dit : « On s’attache
à ces petites bêtes-là». Je vous l’avais dit! Même chose que dans une
animalerie. Ça a même pas pris 1 minute que Hubert est de mon bord! Bon, là ils
nous expliquent pourquoi la semaine dernière ils ont accroché les bobettes de
Michaël sur sa photo : c’est parce qu’ils se sont fait un petit rituel. Ça
consiste à accrocher un morceau de linge du gars parti sur un cintre, qu’ils
font monter grâce à un complexe système de poulies qui leur a surement pris une
journée au complet. Je me demande ce qu’ils ont dit à la production. « On
peut-tu avoir une dizaine de poulies, pour pouvoir accrocher du linge au mur,
pis surtout parce que s’emmerde? ». Pendant qu’un gars lève le beau
wifebeater gris de Simon au plafond, les autres sont en position de
garde-à-vous, avec des airs beaucoup trop solennels. Je pensais que serait plus
convivial mais vraiment pas. Hubert nous explique qu’ils font un mélange de
temple de la renommée et d’armée, « c’est toutes les choses qu’on trouve
cool ». Faux! Si vous aviez incorporé tous les éléments que vous trouvez
cool, il y aurait une place de choix dans votre rituel pour les seins, les pets
et les poids libres. Vous en voulez un rituel? Faites des moulages de vos
testicules en plâtre de Paris, pis quand le gars s’en va, y’a le droit soit de
les détruire avec l’objet de son choix, ou de les utiliser pour tea-bagger
Nicolas, au choix.
Une fois Simon parti
pour de bon pour se trouver une sage-femme au Québec qui va accepter de l’accoucher dans son spa, Sébastien
le lutin retontit, et c’est l’heure de la plogue de la journée! Voyez-vous, La
Petite Bretonne offre un voyage à je ne sais plus trop quel piste de course
pour aller voir du pace car. Mes deux premiers « Euh… quoi? » de la
soirée : Alexandre Tagliani est le porte-parole de La Petite Bretonne. Euh…
quoi? Est-il amateur de petits déjeuners complets, emmène-t-il avec lui des
minis croissants peu importe où il compétitionne? Dieu seul le sait. Ensuite, pour
annoncer qui y va, Sébastien fait un mime pas mal trop long de moto impliquant
tout son corps, et crie « Je pars mon moteur pour… Roxane! ». Euh…
quoi? Je pense que le coquet animateur est un peu trop dynamique pour ce genre
d’émission.
Toujours est-il que Roxane et Alex, le mastodonte à la personnalité
hypotrophiée, s’en vont voir des chars. Yé. Ils sont accueillis par une femme
se présentant comme « Isabelle, la petite bretonne ». Ah c’est elle
ça! Dans mes souvenirs Bécassine avait pas de bouche mais celle-là semble
entière. De plus, elle a troqué son napperon de dentelle sur la tête pour une
casquette. Une chose est sûre : l’artiste qui a fait le logo de La Petite
Bretonne est pas très observateur, ça ne lui ressemble pas du tout. Nos deux
comparses ont la chance d’aller faire un tour de pace care avant la course, et
si Alex est vraiment impressionné, Roxane en a vraiment rien à foutre. Le gars
est genre « YEAH, WOO-HOO, COME ON! » pis c’est tout juste si elle
regarde pas sa montre. Par contre, 30 secondes plus tard elle voit passer des
avions et se met à sauter sur place et applaudir. Ne pas chercher à la
comprendre, Philippe, tu te fais du mal. Elle est encore plus impressionnée
lorsqu’elle voit TAG!!! Qui soit dit en passant à l’air beaucoup plus vieux que
ce qu’on dirait en regardant ses annonces de Genacol. Il leur montre toute
sorte d’affaires dans son garage, et laisse même Roxane s’installer dans sa
voiture, en précisant qu’il laisse rarement quelqu’un avoir cet honneur. Alex
est trop gros. Tu vois ben que ça sers pas tout le temps dans la vie, des
muscles! Fier de ma victoire sur les candidats masculins d’OD (moi, je serais
embarqué sur un osti de temps dans le char à Tagliani!), je reprends mon
visionnement, plus serein.
Alex est content d’avoir pu passer beaucoup de temps avec
Roxane, parce que « elle était belle ». Merci beaucoup, mon ptit Nelligan
toué! Et pour couronner le tout, Alexandre Tagliani est en première position! Mais
alors qu’ils regardent la course, la musique dramatique pars. Oh non! Son
moteur a sauté. Roxane pleure un petit peu, mais tu sais quoi la grande? Moi je
te blâme toi. C’est clair que t’as touché à quelque chose en t’assoyant dans
son auto, ou juste accroché avec tes courbes incontrôlées. Conclusion :
quand vous rencontrez une personnalité du sport, mesdames, rangez-vous
attributs pour qu’il se concentre sur la compétition.
À la maison, les candidates doivent faire une infopub pour
inviter le garçon de leur choix à passer une heure complètement libres avec
eux. La production les a bien averties que ce qu’ils peuvent faire dans leur
heure c’est de la piscine ou du bronzage, parce que sinon on pète le budget! C’est
Laurie commence en lisant ses cartrons et en s’enfargeant à toutes les 5 mots.
Enseignante de français. J’ai l’impression qu’on le dit jamais assez. Ensuite,
Rousse(Andréanne) fais semblant d’être une psychologue qui écoutera les
problèmes de Hubert, et lui propose de laisser le vent lui caresser les
cheveux. Très drôle, les gars l’ont beaucoup apprécié. Ensuite, c’est Sarah, et
je dois dire que je suis surpris. J’ai pas été très fin avec Sarah à date et
aujourd’hui elle fait vraiment quelque chose de drôle, elle change de caméra
pour amplifier l’effet dramatique, son ton de voix est à mourir. « Tu
pourras me griller le corps, me faire manger un hot-dog. Appelle, au
1-800-PRENDS-MOI ! » Moi j’aurais choisi ça mais les gars ne sont pas du
même avis. La suivante c’est Érika, qui a opté pour le genre d’infopub qui ne
sont diffusées que quand les enfants sont couchés. « Je te ferai vivre des
sensations de rêves, la chaleur sera au rendez-vous… » Malheureusement
elle n’est pas ce qu’on pourrait qualifier de dynamique ou d’intéressante. Elle
a plus l’air de décrire des symptômes : « Tu vivras différentes
sensations allant de la nausée aux ballonnements, en passant par de l’irritation
aux articulations et de la fièvre. La chaleur sera présente au site de la lésion
si je me fie à mon textbook». Enfin, LNI (Elèni) nous donne probablement la
deuxième meilleure performance après Sarah (vu que ce sont les deux qui n’ont
pas eu besoin de lire leurs cartrons) et les gars sont vraiment surpris qu’une
fille qui a fait un DEC en théâtre soit bonne en art dramatique.
Finalement c’est Rousse qui gagne. Bravo. Hubert met son
plus beau châle rose sur sa tête pour aller la rejoindre dans la piscine, et
ils abordent le faux départ de la jeune fille. Dans ma tête, je soupire de
soulagement, parce qu’enfin ils vont pouvoir régler l’osti de problème cave qui
a fait dégénérer Laurie l’autre jour. Ils parlent d’ailleurs de ce véritable prix
Goncourt sur deux pattes, et Hubert dit à Rousse qu’il a pu connaître un peu
plus Laurie ces derniers jours, et il n’aime pas ça. Je rigole dans mon salon
parce que c’est exactement comme ça que le Québec entier ressent. Bon, ils ont un beau
petit moment sweet parce que Rousse le challenge et il aime ça, et les deux
veulent se marier un jour et Hubert veut être aussi en amour que ses parents à
son âge, toute le kit toué.
C’est maintenant le tour des gars de se ridiculiser.
Sébastien vient les voir et nous dit qu’il est passé dans la maison de l’amour
et qu’ils ont enfin installé un lit! Y’était temps en crisse, ça fait trois
semaines que c’est commencé! Je n’étais pas si loin avec mon idée de « 1½
de l’amour » ou de « pièce avec un divan de l’amour »,
finalement. Pour gagner une nuit dans la maison de l’amour, les gars doivent
repasser une entrevue auprès des filles, qui ont revêtu pour l’occasion leurs
plus belles tenues de secrétaires cochonnes. Dès qu’on leur dit ça, les filles
réagissent : ouuuuuuuh, c’est dangereux! Je sais pas vraiment ce qui est
dangereux. Le lit est à moitié posé? Y’a un lustre en cristal au dessus du lit,
pis il tient juste avec deux vis un peu folles? Sarah est de mon avis et dit qu’elle
ne trouve pas que c’est dangereux, et la spontanée Laurie réplique : « Hé
calisse tu me niaises-tu? ». Pleine de tact, elle rajoute que les gars
vont tous la choisir parce qu’ils pensent qu’elle va frencher. Laurie, ils n’auraient
pas tort, c’est justement ce que t’as dit à Sarah quand elle est revenue de
voyage, que peu importe le gars t’aurais frenché pareil!
-« Non, j’frenche pas moi, non! » nous dit Laurie, et le Québec en reste
abassourdi.
-« Tu frenches pas mais tu touches par exemple. » réplique
Érika, et le Québec rigole bien et conclut d’un commun accord que c’est vrai qu’elle
a l’air d’une charrue.
Dans la maison des gars, Nicolas annonce qu’il ne choisira
pas Laurie pour la maison de l’amour, et tous s’entendent pour dire que ça va
être le Vietnam. Les gars défilent, dans l’ordre Mathieu adopte la tactique du
lézard dull qui a si bien servi à Simon, Nicolas récite un ptit poème quétaine
et lorsque les filles lui demandent s’il prévoit des rapprochements, il répond
oui et non, ce qui les choque toutes. Hubert passe après en disant qu’il veut
parler et mettre des choses au clair avec Rousse. Laurie se mets donc à capoter
encore une fois pour rien, mais Sarah lui sort l’équivalent poli de « Bitch
calm the fuck down » pis ça finit là. On peut voir que Sarah est pu
capable de vivre avec l’osti de folle, et on ne peut que lui donner raison sur
tous les points. Être une de ces filles-là je l’aurais déjà frappé, ou plus
probablement, j’aurais pris des moyens passifs-agressifs pour me venger. Ouin,
ça me ressemble pas mal plus ça. Bref, on finit avec Alexandre qui dit qu’il
dort comme un petit chat. Lorsque les filles lui demande s’il prévoit des
rapprochements, il dit oui, qu’ils vont probablement dormir en cuillère, pis
lui quand il se colle il ronronne. Y’a 5 minutes Nicolas a dit quelque chose de
bien moins clair que ça et elles ont été outrées, mais là c’est Alexandre pis y’est
drôle, donc ça passe. Ben coudonc. Comme quoi les filles préfèrent les petits
chats cutes et drôles aux gros chats qui ont atteint leur maturité et se cherchent
une compagne pour les accompagner au bingo de la paroisse pis pour se partager
un journal devant leur café au Tim Hortons le samedi matin.
Finalement, les gars ont tous choisi une fille différente
pour potentiellement aller dans la maison de l’amour, sauf Laurie. Et là elle
est en crisse. Oups, non, désolé, elle a dit « Chu en tabarnak », ce
qui n’est pas le même juron, vous en conviendrez. Nicolas a choisit Érika à la
place, et Laurie est dans le toupet de la jeune infirmière. « Pourquoi y t’as
choisie? Y savait que y’aurait pas de rapprochements avec toi, voyons! Y’a
pas été wise…. J’peux pas brasser (?)… Faut que t’écoutes ton cœur pis tes
sentiments dans la vie, pis si il avait voulu passer du temps d’amoureux dans
la maison de l’amour y’aurait du me choisir ». Regarde ben, la grande :
tu peux pas dire que tu feras rien, pis après, quand personne te choisit, dire
que finalement t’aurais probablement tout fait. C’est d’même qu’on devient une
charrue de compétition.
Mathieu peut-il renverser la vapeur et réveiller son petit
lézard avant la prochaine élimination de gars (hum… finalement ça sonne
vraiment dirty cette phrase-là…)? Devrais-je aborder le fait que le père de
Laurie est un ancien motard en attente de procès pour 22 meurtres? Dites-moi ce
que vous en pensez et bonne soirée!
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