lundi 22 octobre 2012

Émission du 22 octobre 2012: “Bye! All you can eat!”


Semer la bisbille. Déclencher le conflit. Mettre le feu aux poudres. Croquer la pomme de discorde. Répandre la mésentente. Semer la zizanie. Provoquer un drame. Aggraver la situation. Tant de belles expressions pour dire la même chose : foutre la marde. Après l’émission complètement ridicule de dimanche, où les happements de langue les plus farouches se sont succédés les uns après les autres sans gêne aucune, j’ai remis sérieusement en question l’existence de ce blog et ma tolérance à la télé-poubelle. Serais-je capable de maintenir le cap pendant encore 5 semaines, tel le capitaine d’un navire en perdition sur une mer de silicone? Si c’est pour voir des adultes déjà matchés depuis la première émission faire la ronde pis se tresser les cheveux avant de tirer à pile ou face qui va gagner le condo, non merci.  J’en étais à ses réflexions quand l’émission d’aujourd’hui a commencé. Et soudain, l’illumination. Non. Non, on ne me laissera pas seul. Non, on ne tuera pas la public québécois à grand coup de langue dans la gorge et de voyages pour des épais qui n’apprécient rien. Il est temps de remuer la sauce de cette saison qui est en train de croûter. Et si la tendance se maintient, la marde va pogner dans la fan dans pas long. Et maintenant, commençons.


Comme tous les lundis, nous reprenons notre belle fable d’amour où nous l’avons laissé la veille, c’est-à-dire au départ de l’évincé, en l’occurrence aujourd’hui Mathieu. Les garçons sont un peu déçus que leur chum de gars doive partir, et l’exprime en anglais, parce que c’est la chose logique à faire. « Yeah, that’s it my man! That’s it my boy! Black and White! » Ça devient confus cette histoire d’anglais à tout bout de champ. Certains ont la capacité de bien le parler, tandis que d’autres semblent juste reprendre des titres de chansons, des phrases lues sur des panneaux d’affichage, ou juste des expressions qui semblent bien s’appliquer à la situation. « Yeah! Baby! Open all night! You say goodbye, and I say hello! Show me the money! Enlarge your penis! Yeah!” La production de TVA devrait débarquer dans pas long pour leur dire de se calmer la langue étrangère s’ils veulent pas perdre leur petites madames un peu racistes des régions éloignées. Ou, si je me fie à certains de mes amis Facebook, Pauline Marois va descendre en Californie pour les gunner elle-même, comme tout ceux qui parle l’anglais sans permis, parce qu’apparemment ça fait partie de leur version fucked-up des choses qu’un gouvernement minoritaire peut faire. C’est fou ce qu’une vieille péquiste peut faire peur aux jeunes qui consultent leurs parents pour se faire une idée de la politique. Mais là je me suis écarté ben trop de mon sujet. Je voulais en venir au fait que quand Mathieu quitte enfin la maison des gars, au travers des « Bye! » on entend un clair et distinct « All you can eat! » Heu… Quoi? Y’a tu quelqu’un qui se serait fourré dans ses répliques bidons, par hasard? Je ne peux identifier le coupable précisément, mais mon instinct me crie un nom. Ça commence par A et le trou noir qu’est sa personnalité a aspiré les autres lettres.

Mathieu va retrouver les filles, et après les avoir remercié de l’avoir éliminé (!), il leur annonce solennellement : « Je pense que ça va être un départ ». Dis-moi pas, Math? Les filles sont aussi estomaquées que moi (elles ont probablement pas vu l’épisode de dimanche, et ne sont donc pas au courant de qui elles ont décidé d’éliminer), mais font en sorte de lui rappeler qu’il est ben fin mais n’intéresse personne. Cela fonctionnera-t-il avec LNI? Seul le temps nous le dira, ainsi que probablement La Semaine.


Sébastien Benoît, ce boutte-en-train, rassemble les participants chacun de leur bord pour leur dire que cette semaine, il y aura une élimination de gars. Boum! Première marde dans la fan. Après avoir fait des couples tricottés serrés, TVA va maintenant s’affairer à les scraper un à un devant nos yeux ébahis. Pas le choix, un des quatre coucouples saute dimanche, et Roxane vient de se faire prolonger son séjour en Californie d’une autre semaine (mais probablement pas plus). Les filles en discutent et bitchent dans le jardin, et on peut observer que Rousse (Andréanne) a une repousse. Rousse a une repousse? Pas une vraie rousse, cette Rousse? Je suis déçu, et me verrai probablement dans l’obligation de lui trouver un nouveau surnom très bientôt. Sarah explique que même si elle est attirée par Alexandre, si jamais celui-ci laisse paraître avoir plus d’attirance pour Roxane que pour elle, elle le renvoie à St-Jean-sur-le-Richelieu à grands coups de pied dans le cul. Les filles en profitent pour médire sur Roxane. Pour qui se prend-t-elle? À chercher l’amour, à OD? À vouloir attirer l’intérêt des gars, même si elle n’a JAMAIS fait de surf avec eux la première journée de l’aventure? Quelle mesquine petite enquiquineuse (pas les termes exacts utilisés). Sur ces entrefaites, elle arrive et coupe sec la conversation des filles comme si de rien était.


C’est le temps que tout le monde attend (pour aller aux toilettes pendant qu’il se passe rien d’intéressant), c’est le Hot Seat! Aura-t-on droit à de grandes révélations de la part d’Alexandre? (non.) Mettra-t-on au clair des questionnements que le Québec tout entier a face à l’homme aux dents trop blanches? (non.) Sébastien Benoît posera-t-il des questions qui n’ont pas déjà été posées dans environ huit de leurs jeux caves pour combler du temps avant l’émission du dimanche? (non plus.) Pour l’occasion, Sébas a décidé de revêtir un petit kit qui nous rappelle tous le constat qu’on fait généralement au primaire, c’est-à-dire « C’est pas parce que c’est toute des vêtements bleus que ça va bien ensemble ». En l’occurrence, un polo bleu aqua et un short bleu poudre, ça me donne envie de m’enlever les yeux de leurs trous chaque fois que le caméraman recule son focus un petit peu. La conclusion de leur entretien est la suivante : Si Sarah était pas là, Roxane serait un bon deuxième choix pour Alexandre. Êtes-vous content d’être restés pour apprendre ça? Moi non plus.


C’est maintenant le moment de jouer à une autre activité, c’est les Statistiques de l’amour! Dans un tableau, les filles et les gars, séparément, devront inscrire les probabilités qu’il y ait des rapprochements pour chaque duo gars/fille. Quelque part, une belle grosse marde survole lentement la fan, prête à se laisser tomber à tous moments. Laurie, Rousse, Erika et Sarah sont déjà partout autour du tableau en train de dessiner des petites alliances aux mains de leurs photos, et à découper des petits morceaux de carton pour faire des brouillons de faire-part de mariage. « Avec un autre gars que lui? Impossible. Na-han. Non. N.O.N. » Pendant ce temps, Roxane essaie de se convaincre tant bien que mal que les chiffres dans sa colonne ne sont pas tous 0%. Mais du côté des gars, c’est pas vraiment la même chose. Les gars y vont largement avec des 50% de chances, 60%, 70%. C’est un peu « Oui, là je frenche ELLE, mais il suffit d’un incident (vomi dans le bol à punch, allergie à mon spray Axe, perte d’un membre) pour qu’elle soit out pis qu’une autre fille accueille ma langue avec enthousiasme ». Se rendant compte un peu trop tard que les filles les voient comme des chevaliers en armure au lieu de douchebags en wifebeater, et qu’il faudrait pas briser l’illusion s’ils veulent scorer, les gars ne peuvent que regarder, impuissant, pendant que Sébastien Benoît se pousse avec leur tableau pour mémèrer du côté des filles. Celles-ci capotent et se mettent toutes à crier une par-dessus l’autre comme des poules pas de tête. « J’ai pas dit qu’elle avait dit ça, ce que je dis c’est que lui y lui avait dit à elle ce que je te dis là! »


Bam. La marde est tombé. Est-ce assez pour la soirée? Bien sûr que non. La dernière surprise, c’est une nuit de l’amour dans la maison de l’amour! Oui oui, dans le lit de l’amour, sous les draps de l’amour! Le twist, c’est que les deux personnes qui y vont ne doivent pas faire partie d’un coucouple. Les filles s’entendent pour que Roxane y aille, alors Sarah se transforme automatiquement en une version méga agressive de Cindy-Lou dans le Grinch, et veut rien savoir qu’elle y aille avec Alexandre. Erika lui propose Alex, mais Roxane ne se sent pas capable de faire ça à Erika. Elle peut le faire à Sarah, mais pas à Erika, donc c’est avec Alexandre qu’elle ira. Troisième étron directement dans le ventilateur.

Est-ce que les nouveaux moyens pris par la production seront suffisants pour shaker un peu cette émission qui stagne? Roxane peut-elle réussir à gagner des points avec Alexandre, ou est-ce peine perdue? Saluerai-vous vos connaissances au bureau demain d’un vigoureux « All you can eat »? Dites-moi ce que vous en pensez et bonne soirée!

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